Pour autant, faut-il n’offrir comme perspective à ses salariés, que les uniques plateformes de livraison ?
Ce serait une grave erreur. Tout d’abord, la restauration sur le lieu de travail est un vecteur de lien social important. En agissant sur ce levier, l’employeur entretient la proximité, la convivialité au sein de son organisation, et somme toute une part de son attractivité. De plus, l’impact économique n’est pas neutre, car le coût final moyen du repas pour le salarié entre un modèle « ubérisé » et un modèle « in-situ » est indéniablement à la faveur du service de restauration dans les locaux de l’entreprise.
Il est évidemment crucial de renouer avec la restauration collective. En effet, la pause méridienne reste un vecteur de lien social important et qu’en agissant sur ce levier, l’administration entretient la proximité, la convivialité au sein de son organisation, et que quelque part son attractivité.
De plus, la restauration collective porte dans son ADN la volonté d’offrir un repas économiquement attractif voire totalement pris en charge, tout en assurant aux agents un équilibre alimentaire et une variété culinaire indéniables.